Les ouvertures d’une maison sont soumises à des dégradations provenant de désordres de structure ou liées à la nature de la baie proprement dite.

Les effets des désordres de structure

Toute nouvelle répartition des charges dans un mur a des répercussions plus ou moins visibles sur les encadrements des fenêtres et des portes : linteaux et appuis qui se brisent, jambages qui se désarticulent. Lorsque le linteau est fait d’un arc ou d’une plate-bande clavés. on assiste au glissement du claveau central, ce qui assure au linteau sa nouvelle tension. Les baies constituent en effet des zones de faiblesse dans la maçonnerie d’un mur, la descente des charges devant contourner le vide que représente une ouverture.

La présence d’arcs de décharge au-dessus des linteaux est destinée à faciliter ce cheminement. Mais les forces qui s’ exercent sur une baie peuvent limiter leurs effets à une déformation du rectangle de l’ouverture et du dormant: les menuiseries des portes et fenêtres se fermeront et s’ouvriront alors avec difficulté.

Les dégradations internes

Soumise à u ne exposition permanente aux intempéries, à des manipulations quotidiennes, au vieillissement des éléments qui la constituent, une ouverture est sujette à des dégradations qu i, à terme, peuvent nuire à la structure où elle s’inscrit. Un cas courant est donné par le pourrissement d’un linteau en bois, soit sur toute sa longueur, soit au niveau de ses abouts, à cause d’un enduit étanche dont on l’a recouvert ou de l’humidité imprégnant la maçonnerie où il s’ancre. Le problème est accru dans le cas d ‘une ouverture dont tout l’encadrement est en bois. Ce dernier joue alors le rôle de bâti dormant sur lequel s’ajuste porte ou fenêtre.